yoperette
les yeux d'une fée d'aujourd'hui
Samedi 16 octobre 2010 à 22:21
Oublier, c'est fou ce que ca demande comme énergie. Oublier deux longues années, oublier la phase de ma vie ou je me suis construite. C'est ce qu'on me demande. "Oublie moi" m'a-t-on dit. Mais l'oublier, c'est oublier mes réveils parce qu'on s'envoyait de doux messages d'amour au réveil. C'est oublier les journées ou son ombre me suivait et me protégeait. C'est oublier mes soirées interminables avec elle, nos centaines,nos milliers, notre infinité de mots échangés. C'est oublier mes 15 ans et la première fois que j'ai entendu sa voix, oublier mes 16 ans et l'attente interminable d'un signe alors qu'elle m'avait tout simplement oubliée. C'est oublier que je peux parler sans avoir peur, oublier que je ne suis pas un monstre et que je peux avoir des amis. C'est oublier ce que veut dire le mot confiance. C'est aussi oublier ma passion pour les épistolaires et les innombrables papiers colorés et noyés d'encre qui ont traversé la france pour atterrir chez elle. C'est oublier nos surnoms stupides qui me faisaient rire toute seule aux moments les plus inopportuns. C'est oublier nos rêves et nos trouilles de se voir en son et en vraies images qui bougent. C'est oublier la façon dont j'explosais mon forfait en discutant des petits riens qui font les grandes vies,les grandes relations. C'est oublier le soir où elle m'a lu son texte, comme un secret juste à mon oreille.
C'est oublier comment on fait pour respirer.
C'est oublier comment on fait pour respirer.
Samedi 16 octobre 2010 à 22:16
Parfois mon appareil capture les bouilles de mes amis, leurs bêtises aussi.
Vendredi 15 octobre 2010 à 20:34
Se tordre pour tenter de voir le monde à l'endroit.
Il a dans les yeux la naiveté qui manque tant à certains.
Un petit gout de nostalgie qui nous assaille dans les coins des pupilles.
Se chuchoter dans un regard.
Lundi 11 octobre 2010 à 19:18
Laisser son regard vagabonder au gré des nuages, c'est s'envoler bien plus loin que nos jambes ne pourraient le faire.
Dimanche 10 octobre 2010 à 21:44
Sur le fil de la vie suspendue.
Dans le bond des blés les couleurs sont toujours tellement plus belles.
Plus tard,j'aurai une maison à la campagne pour pouvoir sauter dans les nuages d'immensité.
Dans le bond des blés les couleurs sont toujours tellement plus belles.
Plus tard,j'aurai une maison à la campagne pour pouvoir sauter dans les nuages d'immensité.