yoperette

les yeux d'une fée d'aujourd'hui

Dimanche 27 mars 2011 à 14:07

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Série d'autoportraits par une nuit d'hiver.

Dimanche 20 mars 2011 à 21:56

http://yoperette.cowblog.fr/images/ancien26novembre2010/IMG1303.jpgJe suis en pause épistolaire. Plus un seul mot coloré qui ne traverse la France. Désolée Fées

Dimanche 20 mars 2011 à 20:55

http://yoperette.cowblog.fr/images/ancien26novembre2010/IMG1460.jpgJe me sens bien, papillon fragile

Vendredi 4 mars 2011 à 18:35

http://yoperette.cowblog.fr/images/ancien26novembre2010/IMG1639.jpghttp://yoperette.cowblog.fr/images/ancien26novembre2010/IMG1620.jpgQuand Blanche-Neige est de sortie.

Jeudi 3 mars 2011 à 23:05

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Je fais des photographies, des autoportraits, souvent. Pour essayer de m'apprivoiser, de m'attraper entre deux rayons de lumière.
C'est pas facile d'accepter un corps qui change de personnalité sans arrêt. Étrange de trouver 2, 3, 5, 20, 100 personnages sous les mêmes traits, le même sourire. Des personnages qui s'entremêlent, un qui montre le bout de son nez pour se faire évincer par un autre à la seconde d'après.
On dit de moi que je suis fragile, instable. Comment ne pas vaciller sous la force des combats de tous ces gens dans mon ventre ? On ne parvient jamais à me saisir, je lasse vite les passants, qui préfèrent une relation qui coule plutôt que ces ouragans que je laisse échapper sans cesse. Je ne sais plus maîtriser mon peuple intérieur, tout le monde parle en même temps, je dis des bêtises, m'énerve seule, rage et envoie mon interlocuteur dans les orties du jardin d'à coté.
Tant de mots, d'idées hurlent et clignotent aux néons dans ma tête que. Je ne sais pas distinguer ce que je veux dire, écrire. Je me perds, commence à suivre le fil d'une idée puis j'arrive à un noeud insoluble, inextricable. Je fais volte-face, je parle d'autre chose, oublie toutes les règles de logique. Alors parfois. Silence. Je ne laisse plus rien sortir. Par fatigue, par découragement. Parce que je ne sais pas défaire ce noeud.
Je lis. J'apprends les mots des autres. Ceux qui savent dénouer leurs pensées et utiliser le mot juste. Qui déchire les entrailles . Je suis jalouse de leur apparente facilité, ils ont l'air si légers, comme ça doit être beau dans leur tête, lumineux, accueillant. Et surtout. Surtout. Pas de pensées qui gisent dans tous les coins.
J'aime à me dire que je pourrai peut-être me trouver dans une de leurs entrelignes.

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