Oublier, c'est fou ce que ca demande comme énergie. Oublier deux longues années, oublier la phase de ma vie ou je me suis construite. C'est ce qu'on me demande. "Oublie moi" m'a-t-on dit. Mais l'oublier, c'est oublier mes réveils parce qu'on s'envoyait de doux messages d'amour au réveil. C'est oublier les journées ou son ombre me suivait et me protégeait. C'est oublier mes soirées interminables avec elle, nos centaines,nos milliers, notre infinité de mots échangés. C'est oublier mes 15 ans et la première fois que j'ai entendu sa voix, oublier mes 16 ans et l'attente interminable d'un signe alors qu'elle m'avait tout simplement oubliée. C'est oublier que je peux parler sans avoir peur, oublier que je ne suis pas un monstre et que je peux avoir des amis. C'est oublier ce que veut dire le mot confiance. C'est aussi oublier ma passion pour les épistolaires et les innombrables papiers colorés et noyés d'encre qui ont traversé la france pour atterrir chez elle. C'est oublier nos surnoms stupides qui me faisaient rire toute seule aux moments les plus inopportuns. C'est oublier nos rêves et nos trouilles de se voir en son et en vraies images qui bougent. C'est oublier la façon dont j'explosais mon forfait en discutant des petits riens qui font les grandes vies,les grandes relations. C'est oublier le soir où elle m'a lu son texte, comme un secret juste à mon oreille.
C'est oublier comment on fait pour respirer.

Tricoter en fils colorés un lien pour tenter de se faire pardonner

Ey mine de rien,mon blog cumule tout de même 400 visites Oo

Merci à tous ceux qui visitent mon petit monde,à ceux qui laissent glisser leur regard dans le mien.

Froid. J'ai froid dedans.
On fait comment quand on vous reproche votre amour? "Tu m'aimes trop". Comment on fait pour plus aimer?
Je suis vide. J'ai froid.

Tu sais, j'ai un petit peu peur quand même. Une petite peur qui me fait coucou depuis son jardin tout sombre, et qui vient parfois me rendre visite.Ces jours là, elle m'entortille et m'ensorcelle dans tous les sens.
Tu sais, j'ai découvert le plus beau des beaux jardins du monde tout entier il y a quelques temps. Il est habité et entretenu par des fées magiciennes. Il y a des fleurs de toutes les couleurs et des mots à s'envoler de partout. Les sourires de pas grandir y trouvent leur place, provoquant mille émerveillements. Il y a aussi des tristesses toutes grises de réel, et les doux mots de réconforts soufflés dessus. Des dessins à faire mourir les yeux de bonheur. Des rencontres magiques. Des chouettes amitiés. Des vraies pépites comme on en trouve pas tous les jours. Ça te plairait je crois.
Tu sais, la porte elle était entrouverte, alors je suis rentrée tout doucement sans faire de bruit, juste en écarquillant ma tête de magie, et puis j'ai posé mes sacs en cercle autour de moi, un peu pour me faire une forteresse d'images, cacher l'absence de mots en moi. J'ai rien dit à personne. C'est pas pour être méchante tu sais, mais j'avais trop peur de briser la magie du jardin si j'allais parler à ces fées.
Tu vois, ma petite peur est revenue me trouver dans mon coin de merveilleux, elle me susurre dans l'oreille que je devrais le quitter, pour ne pas l'abîmer, et venir habiter chez elle.
Mais je me sens si bien ici tu sais. Même que quelques fées sont venues dans mon bazar à images, pour me dire que y 'en avait qui étaient chouettes. Alors peut-être que tout n'est pas perdu, qu'est-ce que tu en penses ? Peut-être qu'il reste encore en moi une part de magie d'enfant.
Je voudrais tellement...